Témoignage: La place de princesse

by - 11 octobre


 2ème  bureaumaîtresse ou encore Voleuse de mari, on perçoit souvent ces femmes comme des briseuses de couple insensible. Bien sûr, on peut blâmer ces femmes de faire de mauvais choix, mais l’amour est tout sauf rationnel et s’attacher à un homme engagé peut entraîner de réels déchirements. On connaît déjà la souffrance que vivent les femmes trompées. Mais on s’attarde rarement sur celle que vivent les maîtresses... j'ai envie de dire « on ta pas envoyer oh » mais l'amour a ses raisons que même la raison ignore. Voila le témoignage d'une dame, très jeune avec un boulot raisonnable qui a rien a envié aux autres, mais c'est une MAITRESSE Wobou!

H-C : Bonjour mademoiselle, comme expliqué plus haut, nous parlerons des "Maîtresses". Si vous êtes là c'est pour nous partager votre expérience. Alors, vous avez été, ou être toujours en relation avec un homme déjà engagé. Comment votre histoire d'amour interdite à t-elle commencée ? 

Invitée : J'ai rencontré cet homme par le biais d'un ami commun. C'était un soir d'été, nous avons sympathisé, et tout est allé très vite. Je savais qu'il était en vacances ici. Il était plutôt attirant, et le courant passait bien. Dès le lendemain nous avons commencé à nous voir fréquemment. J'avais à l'époque 21 ans et lui environ 30 ans.

H-C : Cette différence d âge ne vous a pas effrayé?  9 ans de différences, c’est quand même un grand  écart ! Vous ne vous êtes pas demandé si il avait quelqu'un dans sa vie? 

Invitée: La différence d'âge ne m'effraie pas. J'ai tendance à aimer les hommes plus âgés, même si j'ai peur du que dira t-on. Je savais qu'il avait deux enfants, parce qu'il avait un tatouage qui en faisait mention. Mais il n'était plu avec la maman. Je ne lui ai pas demandé si il avait quelqu'un. Cependant je m'imaginais bien qu'il devait avoir une petite amie là bas. Je voulais cependant ne pas gâcher ce qu'on vivait en posant des questions. On se connaissait à peine, c'était trop tôt pour penser à être sérieux.

H-C : C'était trop tôt pour penser à être sérieux... donc au départ c' était une sorte de jeu pour vous si je comprends bien ? Un « mougoupan » comme on le dit à Abidjan. Mais à quel moment avez vous su qu'il avait quelqu'un? 

Invitée : Je le voyais beaucoup. Et j'ai remarqué sur son téléphone la photo d'une fille. Je n'ai toujours pas osé demander. Je voyais un numéro enregistré sous le nom de My First Lady. J'ai compris qu'il y'avait quelqu'un. Mais je ne savais pas à quel point ils étaient unis. Il ne portait pas d'alliance! Bref j'ai pensé à une petite amie. Et je me disais que vu qu'il s'en irait dans peu de temps, je n’avais pas à faire d'histoire, on était pas ensemble pour la vie. 

H-C : Donc c'est pour cette raison que vous avez voulu continué malgré le fait de n’être qu’une aventure passagère ? J’ai envie de dire un petit Joujou momentané ! 

Invitée : (rire) un petit Joujou momentané ! Votre expression me blesse. A vrai dire il ne m'a jamais ouvertement parlé de sa copine. Nous avions une relation des plus normales. Ce n'est pas comme si il m'avait demandé d'être sa maitresse et que j'avais accepté 

H-C : Quel genre de relation aviez vous donc ? 

Invitée : Nous avions une relation de couple. Je suis tombée amoureuse de lui assez tôt et je crois qu'il y avait de la réciprocité 

H-C : Je vois, à quelle fréquence vous voyiez vous ? 

Invitée : Tous les jours environ. Du moins quand j’avais le temps, et quand on aime on trouve toujours du temps.

H-C : Vraiment ? Ne souffrez vous pas de cette situation? 

Invitée : J'ai commencé à souffrir quand j'ai su qu'il avait effectivement quelqu'un. Je l'ai appris de manière brutale, et j'ai commencé à regretter beaucoup de choses

H-C : Comment l’avez vous su? Quelle a été votre réaction? 

Invitée : Je l'ai su de manière brutale. J'avais un retard de 2 semaines, j'ai cru que je pouvais être enceinte. Je lui en ai parlé, il m'a dit " Je ne peux pas assumer cet enfant, ma femme est enceinte elle accouche bientôt" J'ai été dépassée, une femme enceinte ! Jamais je n'avais pu imaginer cela, je me sentais bête très bête 

H-C : Étiez vous vraiment enceinte ? 

Invité : Dieu merci Non! Mais cette situation m'a appris beaucoup.

H-C : Mais vous avez continué malgré la souffrance, pourquoi? 

Invitée : Je l'aimais ! Et c'est ce qui est bête ! J'ai essayé de partir, j'ai coupé les ponts, me suis retirée de tout contact. Mais mon coeur lui ne s'est jamais détaché. J'avais mal de faire souffrir sa fiancé, car je ne suis pas du genre à construire des maisons sur des maisons. Si j'avais su dès le début à quel point il était engagé, je n'aurais rien commencé. Je suis allée trop loin, les sentiments étaient trop fort. Et un jour, il m'a dit je t'aime. Il n'est pas du genre à le dire à tout bout de champ. Dans son je t'aime j'ai lu de l'amour, même si je sais que c'est elle la reine de son cœur, j'ai accepté d'être la princesse, c'est bête je sais mais je voulais que mon cœur lui même le chasse de ma vie. 

H-C : C'est elle la reine de son cœur, j'ai accepté d'être la princesse. Mademoiselle n'aviez vous pas de projet? 

Invitée : Des projets bien-sur que oui, projet de carrière, projets professionnels! Tous mes projets sont d'ordre professionnels. Je n’en ai jamais eu pour ma vie amoureuse, du moins je n’en ai jamais parlé avec un potentiel partenaire. 

H-C : Dites moi? Quelle est votre plus grande peur

Invitée : Ma plus grande peur? C'est de briser peut être une famille, si un jour sa copine apprend cette aventure. Je ne veux pas être un frein au bonheur d'autrui, je veux juste ma part de bonheur, et malheureusement cet homme fait mon bonheur pour le moment. 

H-C : Pour le moment ? Vous pensez continuer ainsi ou refaire votre vie? 

Invitée : Je rêve de refaire ma vie. Personne ne devrait vouloir vivre ainsi. Donc je prie Dieu pour m'éloigner de ce poison.

H-C : Si c'était à refaire le referiez vous? 

Invitée : Le bilan est mitigé. Je mentirai si je disais non comme ça. Je ne me remettrai plus jamais en couple avec un homme engagé, mais cette histoire là, cet amour là, je ne peux pas le réfuter  sans peine. Mais toutefois je ne referai pas. C'est triste mais il y'a des amours qui ne sont pas fait pour être vécus. Je suis arrivée trop tard dans sa vie, je dois continuer mon chemin. Comme je le disais plus haut, c'est le genre d'histoire à ne jamais commencer, parce que après c'est dur de partir. Ce que je veux dire aux femmes dans cette situation, c'est qu'elles méritent plus, que nous méritons toute mieux que d'être des princesses, nous sommes des reines; alors apprenons à laisser les rois d'autrui et attendons  les notre. C'est dur mais moins dur que d'être à jamais la numéro 2.

H-C : Merci miss j espère pour vous que vous allez vite surmonter ce chagrin.

happinotes , l’opprobre et la honte ne sont plus au rendez-vous, mais la frustration et le chagrin demeurent. Pourquoi s’acharner ? Quel est l’intérêt inconscient de faire durer ces amours clandestins ? Nul est né pour la deuxième place. Évitons ce genre de relation, c'est un jeu extrêmement destructeur; parce qu'on fini toujours solo (seul).

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